vendredi 28 janvier 2011

Conflits d'intérêts

Copé ne verrait pas d'un mauvais oeil l'échec de Sarkozy en 2012. Il lorgne en effet l'Elysée en 2017. Il y a là conflit d'intérêts entre court et long terme politiques. Les socialistes, candidats en nombre à des primaires maison, ne soutiendront que du bout des lèvres l'heureux élu du scrutin. A nouveau, on se heurte à des conflits d'intérêts entre ego rivaux. Au premier tour de la présidentielle, Mélenchon va grignoter des voix au parti socialiste, au bénéfice d'un Front National en position de se qualifier pour la finale. Cas d'école d'un conflit d'intérêts entre une candidature en porte à faux et ses effets paradoxaux.
Le centre, bateau ivre de Borloo ou nom codé du Béarn, a le chic de ne modérer ni les conflits ni les intérêts. Le calcul y tient lieu d'éthique. Le centre, région plate de l'échiquier politique, est une contrée fleurie d'arrière-pensées. A côté, pas loin sur la carte, on localise assez confusément le territoire des Verts, population en perpétuel conflit avec la terre entière, qui bataille fiévreusement contre ses intérêts.
Bref, il était temps que le bon M. Sauvé remette un rapport circonstancié au locataire de l'Elysée visant à dissuader pareils tiraillements des consciences.

Aucun commentaire: