mercredi 27 mars 2013

La force d'un caprice

Le soleil chauffe ma nuque. J'ai remué la poussière d'un tiroir, retrouvé les crayonnés noirs d'une lointaine histoire. J'envie ces temps d'oubli où j'aimais dessiner.
Parfois encore, je suis démangé par le désir d'en découdre avec des contours, de laisser la main errer sur du papier grossier.
Avec les années, je cherche le lieu où crayonner. Je tourne en rond dans ma maison sans petit coin où rassasier le besoin de gribouiller. Je sais l'endroit où lire, sans réfléchir, moins bien où m'attabler pour figurer. A vaincre pareil embarras, je mesurerai la force d'un caprice.

Aucun commentaire: