lundi 18 mars 2013

Max Gallo papal

J'écoute François, lecteur de Bloy. Je vois le visage oblong d'un rejeton du Piémont, entre ombre et lumière, sourire et masque sévère. Dans la physionomie de Jorge Mario Bergoglio, j'identifie une sorte de Max Gallo papal. On se souvient du porte-parole d'un président qu'on appelait "Dieu".
Bergoglio ne craint pas les bondieuseries, parle du diable sans cachotterie. Aux pires heures de la nuit, il ne s'est affranchi de Dostoïevski. On sent qu'il se plaît à la parabole.
François n'est pas un scribe de la loi mais un prédicateur de la foi. L'Evangile de la femme adultère nous révèle Jésus, traceur de signes sur la terre. L'écriture n'est alors qu'une contenance destinée à chasser la violence. Nulle part ailleurs, Jésus ne se penche pour écrire. Il n'use que de la parole et des mots qui s'envolent.
Les livres appartiennent à la seule théologie. François prêche "la vérité, la bonté et la beauté" à l'assemblée du péché.

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