jeudi 28 mars 2013

Le vent du Pacifique

Du côté de la mer où le soleil se terre. Je toise le ciel turquoise. Chute une étoile dans l'eau rouge. Le vent du Pacifique ploie les corps, les palmes et la vieille aurore.
J'ai le gosier chauffé d'alcool de cactus. Le soleil se noie comme le veut la loi. Moi je bois. Je ne vois qu'égratignures d'océan et royauté d'instant.
Au matin, je me réveille rue des Grands Magasins. Je reprends les récits de Flaubert, histoire de stopper l'hémorragie de rêveries. Je ne suis pas parti de Paris.

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