Littérature,
son mauvais genre de beauté. Valéry se désolait que « la marquise sortît à
cinq heures ». Breton le mentionne dans son Manifeste du surréalisme. Cela ne me déplaît pas qu’elle sorte un quinze
mars, qu’elle s’exhibe au bal masqué municipal, qu’elle se régale open bar à
l’isoloir. Je ne suis pas offusqué qu’elle attise les désirs. La marquise agit
à sa guise. La marquise ne connaît pas la crise.
Dancing de la marquise est un récit
zigzagué, sans destination établie, un cheminement capricieux, sans autre
nécessité qu’une imprécise fantaisie. Un roman ? Peut-être. Un
autoportrait, plus sûrement, qui fait suite aux précédents.
Dancing de la marquise se remémore les années Godard, Anna
Karina, ses exquises bouderies. En joue du livre, il y a un film, Pierrot le fou.
Dancing de la marquise engrange des
véhémences, des préférences. C’est le roman de mes déhanchements, un carnet de
postures, de croquis, de petites écritures.
Dancing de la marquise est en vente
chez 5 Sens Editions à l’adresse suivante :
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