dimanche 15 mars 2020

Dancing de la marquise

Littérature, son mauvais genre de beauté. Valéry se désolait que « la marquise sortît à cinq heures ». Breton le mentionne dans son Manifeste du surréalisme. Cela ne me déplaît pas qu’elle sorte un quinze mars, qu’elle s’exhibe au bal masqué municipal, qu’elle se régale open bar à l’isoloir. Je ne suis pas offusqué qu’elle attise les désirs. La marquise agit à sa guise. La marquise ne connaît pas la crise.
Dancing de la marquise est un récit zigzagué, sans destination établie, un cheminement capricieux, sans autre nécessité qu’une imprécise fantaisie. Un roman ? Peut-être. Un autoportrait, plus sûrement, qui fait suite aux précédents.
Dancing de la marquise se remémore les années Godard, Anna Karina, ses exquises bouderies. En joue du livre, il y a un film, Pierrot le fou.
Dancing de la marquise engrange des véhémences, des préférences. C’est le roman de mes déhanchements, un carnet de postures, de croquis, de petites écritures.

Dancing de la marquise est en vente chez 5 Sens Editions à l’adresse suivante :


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