Putsch
d’un quarteron de généraux professeurs d’hôpitaux. Raoult, Juvin, Péronne et
Bricaire sont juchés sur le toit de la Timone à Marseille. Raoult, christique
grand manitou, harangue la foule électrisée. Il fustige les manquements, les
mensonges éhontés, la haute trahison du « paltoquet du Touquet ». Le
quatuor d’estrade refuse l’humiliation de la nation. Ni masque, ni chloroxine,
ni lit, ni respirateur, ni gel, ni personnel. Pareil abaissement du pays,
pareille défaite des élites ne sont inexorables. Les mots de Raoult sont ceux d’un pronunciamiento. Sa
philippique reprend la phrase d’attaque de l’Appel gaullien, affiché aux murs
des mairies.
« Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien n’est perdu ! »
« Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude. Cependant, rien n’est perdu ! »
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