La gymnaste marmonne ses ordres. Les élèves rampent sur des tapis de caoutchouc. Les corps obéissent avec gaucherie. On se roule, s'étire et se courbe. On asticote son squelette.
La sueur est aérée de l'extérieur. Elle suggère la communion musculaire. La béance des vitres témoigne du fracas de la ville.
On cale son séant, on déploie son buste, on fixe ses pieds. On épie l'autre, faute de bien saisir la teneur du clairon d'adjudant. Une musique sans âge se superpose à la rumeur des corps.
On lace ses souliers. Le parquet crisse. C'est fini. On sourit comme si on avait joui de la vie.
mercredi 24 octobre 2012
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