"Je ne suis pas Premier ministre par hasard". La confession d'Ayrault s'adresse à la nation. On n'est pas propulsé sur le perron de Matignon, au petit bonheur la chance. On n'est pas chef de la dette, à l'aveuglette. On n'est pas aux ordres de l'Elysée, sur un coup de dés.
Par "ministre", on entend "serviteur". Humble serviteur. Le suffixe "mini" rabaisse le caquet du mot. On n'est pas le premier des humbles serviteurs de l'Etat, par étourderie. On n'est pas le premier des fidèles partisans du président, par enchantement.
Sa loyauté l'a distingué d'Aubry, Fabius, Montebourg et autres Valls. D'où Ayrault, sorti premier du chapeau. Par nécessité. Au diable, le hasard !
mercredi 17 octobre 2012
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